Le petit journal – Edition Pyrénées Orientales
Marine Martin est la lanceuse d’alerte du scandale de la Dépakine. Épileptique depuis ses 6 ans, son neurologue la traite par ce médicament. Dans la notice de celui-ci aucune mention de danger pour la grossesse n’était mentionné, au moment de ces 2 grossesses en 99 et 2002. Ses 2 enfants, Salomé et Nathan sont touchés par des malformations et troubles neurologiques. Elle a voulu comprendre d’où provenaient leurs troubles. « J’ai tapé sur Google : médicaments dangereux pour la grossesse et je suis tombée sur un site (Le CRAT) qui expliquait que les plus dangereux pour la grossesse, étaient le Roaccutane et la Dépakine. Pourtant il n’y avait rien d’inscrit dans la notice ». Ayant la volonté de faire changer les choses, la mère de famille va créer en 2011, l’association d’Aide aux Parents d’Enfants souffrant du Syndrome de l’Anti-Convulsivant (APESAC) dont le siège est à Pollestres. C’est une association nationale, reconnue d’intérêt général et agréée par le ministère de la santé.
L’APESAC travaille à la diffusion de l’information sur les dangers liés à la prise d’anticonvulsivants pendant la grossesse et la mise en place de mesures de prévention.
Marine Martin se bat depuis 10 ans pour faire changer l’information et la défense des droits des familles victimes.
L’association accompagne 6500 victimes sur tout le pays, et apporte au quotidien : informations, accompagnement et conseils dans leurs démarches diverses (administratives, scolaires, judiciaires…) Elle organise aussi des rassemblements régionaux avec des médecins, spécialistes, avocats… L’assemblée générale 2020 se déroulera dans notre département où l’APESAC comptabilise 81 victimes.
Vous pourez lui parler, et acheter son livre sur son stand, lors de la journée départementale des associations ce samedi 14 octobre au site Bourquin, à côté d’Auchan.
Pour la contacter : contact@apesac.org / tél lundi ou merc 01.76.54.01.34
Source : Le Petit Journal – édition Pyrénées-Orientales, JOD
