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Scandale de la Dépakine : le calvaire quotidien de Jimmy et sa famille

ACTU

Parce que sa maman a pris un médicament antiépileptique étant jeune, le petit Jimmy, né en 2008, est lourdement handicapé. Sa maman raconte leur parcours du combattant.

Jennifer Lebresne, de Virandeville dans la Manche, prend de la Dépakine, des laboratoires Sanofi, un antiépileptique, depuis son âge de 16 ans. Ce médicament est l’un des plus efficaces pour les épileptiques.

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« Aucun médecin ne m’a dit que c’était dangereux pendant la grossesse »

Malheureusement, ses conséquences sur la grossesse et sur les bébés sont alors méconnues.

Mes trois premières grossesses se sont bien passées pour la naissance de Manon, Joffrey et Océane. Mais en 2007, j’ai eu un accident de voiture avec mes enfants. J’ai eu peur, et j’ai donc repris le traitement de la Dépakine, sans qu’aucun médecin me dise qu’il était dangereux pour une femme enceinte.

A deux ans et demi, il ne marche pas, ne parle pas…

Puis Jimmy est né, en 2008. Au début, rien ne laissait prévoir sa maladie, mais ses parents s’inquiétent, car à 2 ans et demi, Jimmy ne marche pas, il ne parle pas.

C’est en 2013, alors qu’il avait 5 ans, que les médecins ont constaté sa maladie.

C’est ce médicament produit par Sanofi qui a gâché la vie de Jimmy, qui souffre aujourd’hui de graves troubles du comportement (autisme, troubles praxiques…) et en même temps, ça a gâché notre vie »

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Des soutiens d’élus et d’associations

Les parents de Jimmy prennent alors contact avec Marine Martin, qui a créé l‘Association d’aide aux parents souffrant du syndrome de l’anticonvulsivant (Apesac). Son action commence à porter ses fruits et une procédure est engagée contre Sanofi.

Après avoir été scolarisé normalement en maternelle, Jimmy va maintenant depuis deux ans à l’Institurt médico-éducatif IME Jean-Itard à La Glacerie, « grâce au précieux coup de pouce de la députée à l’époque, Mme Geneviève Gosselin-Fleury », tient à préciser Jennifer.

Là, il est bien pris en charge et depuis il a fait des progrès.

« J’aurais besoin de souffler »

Aujourd’hui, Jennifer élève ses enfants avec son compagnon depuis 5 ans, Rodolphe, mais elle a aussi à sa charge ses quatre neveux et nièces.

Nous sommes dix à la maison avec Jimmy, à qui nous devons prêter une attention particulière. J’aurais besoin de souffler, mais c’est impossible. J’ai laissé mon activité professionnelle et laissé ma vie consacrée aux enfants. Mes espoirs, c’est que Jimmy puisse marcher. Il va se faire opérer des talons. Puis je voudrais qu’il parle. Il a été pris trop tard ! En plus il a une dizaine de crises de spasmes par jour. Il faut être auprès de lui pour ne pas qu’il tombe »

Jimmy a récemment reçu un déambulateur, offert par l’association Coup de pouce pour la vie.

 

 
Association Coup de Pouce pour la Vie

il y a environ 2 semaines

Le Vendredi 15 Juin 2018 les membres de Coup de pouce Pour la Vie, en présence de Mr le Maire Délégué, Mr Dominique Hébert et de la maire Adjointe en charge des associations Mme Odile Lefaix Véron, avons eu la joie de remettre au petit Jimmy un déambulateur adapté à son handicap. En effet ce petit bonhomme souffre d’un handicap suite à la prise de Dépakine par sa maman pendant sa grossesse, hors ce handicap n’est pas reconnu par les hautes autorités et bloque les parents dans

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Coup de colère !

Après le coup de pouce, la maman pousse un coup de colère, car tous les jours, la maladie de Jimmy, elle la reçoit en pleine face, pendant que Sanofi s’en lave les mains et que les députés votent la loi « secret des affaires », qui va renforcer la confidentialité des informations des entreprises.

 

Source : Actu

 
 
 
 
 

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