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Trois familles d’enfants lourdement handicapés après avoir été exposés in utero à cet anti-épileptique avaient déposé un recours devant la justice administrative.
La responsabilité de l’État dans l’affaire de la Dépakine a été reconnue et a abouti à une première condamnation, selon nos informations.
Trois familles avaient saisi le tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis) afin de faire reconnaître la responsabilité de l’État dans ce scandale: cinq de leurs enfants sont lourdement handicapés, après avoir été exposés in utero à ce médicament, un anti-épileptique.
Sanofi mis en examen
Dans cette affaire, le laboratoire Sanofi a été mis en examen en février de cette année pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires ». 42 familles ont déposé plainte. Le laboratoire commercialise le médicament depuis 1967.
Le rapporteur public, au tribunal de Montreuil, avait préconisé de verser des indemnités pourvant aller jusqu’à 152.000 euros par personnes à cinq victimes et à leurs parents.
Selon les études, rapportées par l’AFP, le nombre d’enfants handicapés à cause de la molécule du valproate de sodium, également utilisée dans le traitement des troubles bipolaires, est estimé entre 15.000 et 30.000.