Le Point
Grâce à son action, la mention « Dépakine + grossesse = danger » est enfin apposée sur toutes les boîtes et un fonds d’indemnisation des victimes a été voté.« C’était un jour de 2011, au printemps. Déjà, je savais. J’ai toujours su qu’il y avait des coups à prendre, des plumes à y laisser, des obstacles à surmonter. Que je m’embarquais dans une histoire pas banale. » C’est peu dire. Marine Martin, 44 ans, est la mère de deux enfants souffrant l’un de lourdes séquelles neurologiques, l’autre de difficultés de coordination motrice parce qu’elle-même a pris de la Dépakine depuis toute jeune pour soigner son épilepsie. Et lors de ses grossesses, aucun de ses médecins, généraliste, gynécologue ou neurologue, ne l’a avertie des risques tératogènes…