Charentes Libre
La Dépakine et les autres formes de ce médicament ont fait au moins 14.000 victimes, estiment l’épidémiologiste Catherine Hill et la présidente de l’association de victimes Apesac dans un livre à paraître aujoud’hui, alors qu’aucune estimation officielle exhaustive n’est encore disponible.
«On peut raisonnablement estimer que 14.000 personnes ont présente des atteintes causées par l’exposition in utero au valproate de sodium», la molécule active de la Dépakine, conclut cette étude, qui figure en annexe du livre de la présidente de l’Apesac Marine Martin, Dépakine, le scandale sanitaire (éditions Robert Laffont). Ce médicament est commercialisé en France depuis 1967 pour le traitement de l’épilepsie (sous la marque Dépakine, de Sanofi, ainsi que sous des marques génériques). Il est aujourd’hui sur la sellette en raison de sa dangerosité pour le fœtus.