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2008 : des soupçons sur la relation entre handicap et Dépakine

Ina.fr, 2008

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L’agence du médicament est mise en examen pour « homicides involontaires », en 2008, ce médicament était soupçonné de causer des handicaps chez l’enfant pendant la grossesse.

« Cette femme de 36 ans est une mère de famille accablée. Elle est torturée à l’idée d’avoir transmis malgré elle à ses deux garçons une infection proche de l’autisme avec un retard mental manifeste. Depuis qu’elle est ado, elle suit un traitement antiépileptique« . 

Le visage caché, la femme témoigne : « Au début, j’ai eu un énorme sentiment de culpabilité, c’est moi qui était malade, c’est moi qui ai pris les médicaments et j’ai porté mes enfants et j‘ai eu l’impression de les avoir empoisonnés« . 

Après une première conciliation infructueuse, elle porte plainte contre les laboratoires Sanofi. 

Me Karine Dubois Avocate de la plaignante, précise : « Ils ont mis en circulation un médicament qui était dangereux pour les enfants à naître. Aujourd’hui, ça figure au Vidal, on sait qu’il y avait des risques pour les mamans enceintes à suivre ce traitement »

Y a-t-il une relation de cause à effet entre le médicament incriminé et la maladie des deux enfants ? La réponse préfigure déjà une bataille d’experts, concluait alors le commentaire.

C’est la molécule appelée valproate de sodium qui est mise en cause. Elle a été commercialisée en 1967 sous la marque Dépakine par le laboratoire Sanofi, et prescrite dès lors aux personnes souffrant de troubles bipolaires ou les épileptiques. Elle serait à l’origine de malformations congénitales sur le fœtus lorsqu’elle est prise pendant la grossesse. Le nombre d’enfants handicapés à cause de cette molécule se situerait entre 15 000 et 30 000, selon les études.

En mai 2019, une victime de la Dépakine obtenait 1,3 million € d’indemnisation.

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé, lundi 9 novembre, être mise en examen pour « blessures et homicides involontaires par négligence » dans l’affaire de la commercialisation de l’antiépileptique Dépakine.

 

Source Ina.fr 

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