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Dépakine : Sanofi mis en examen, «une étape importante» pour la première plaignante

Le Parisien

Marine Martin, la présidente de l’association des Victimes de la Dépakine, l’Apesac, avait fait éclater ce scandale sanitaire en 2015.

La mise en examen du groupe pharmaceutique Sanofi dans le volet pénal de l’affaire de l’antiépileptique Dépakine représente « une étape importante », a salué l’une des plaignantes, la présidente de l’Apesac Marine Martin, qui avait fait éclater ce scandale sanitaire en 2015.

« Je suis extrêmement satisfaite de voir la procédure pénale que j’avais initiée en 2016 franchir une étape importante. Sanofi va devoir s’expliquer pour les dizaines de milliers de victimes empoisonnées », a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Le laboratoire français a annoncé lundi soir avoir été mis en examen pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires ».

Plaintes de 37 familles

Trente-sept familles au total ont porté plainte dans ce volet pénal de l’affaire, à côté de nombreuses procédures civiles et devant les tribunaux administratifs ou encore à l’amiable, auprès de l’organisme d’indemnisation Oniam.

L’enquête, ouverte en septembre 2016, vise à établir s’il y a eu « tromperie sur les risques inhérents à l’utilisation du produit et les précautions à prendre ayant eu pour conséquence de rendre son utilisation dangereuse pour la santé de l’être humain » et couvrait la période allant de 1990 à avril 2015.

La molécule en cause, le valproate de sodium, est commercialisée par Sanofi depuis 1967 sous les marques Dépakine et Dépakote, ainsi que sous des marques génériques. Elle est prescrite à des patients épileptiques et souffrant de troubles bipolaires mais présente un risque élevé de malformations congénitales et de retard de développement pour le fœtus si elle est prise par une femme enceinte. 

 Les plaignants reprochent au laboratoire et aux autorités sanitaires d’avoir tardé des années à mettre à jour la notice du médicament puis à la contre-indiquer pour les femmes en âge de procréer, alors que ces risques étaient décrits depuis les années 1980.

Source : le parisien 

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