Sud Ouest
L’usine Sanofi Chimie de Mourenx devait selon un arrêté préfectoral de décembre 2014 « caractériser son potentiel impact sanitaire passé et présent » concernant le valproate de sodium, base du médicament Dépakine
Sanofi Chimie, dont l’usine de Mourenx (Pyrénées-Atlantiques) a été mise à l’arrêt après les révélations sur des rejets toxiques hors-normes, a diligenté une enquête « pour mieux comprendre les causes et l’historique de la situation ».
Rejets de substance non-contrôlés
L’entreprise avait déjà été épinglée par les autorités environnementales par le passé à propose de rejets non contrôlés de valproate de sodium, la substance active de la Dépakine, médicament au coeur d’un scandale sanitaire. Dans un arrêté du 4 décembre 2014, les autorités évoquaient en effet « des dépassements observés à plusieurs reprises, en 2013 » avec des rejets de « gouttelettes d’eau chargées de valproate de sodium sur les toits ».
Le préfet réclamait alors de Sanofi Chimie qu’elle « engage, sous un mois, une campagne de mesures » et qu’elle « caractérise son potentiel impact sanitaire passé et présent ».