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Le tribunal donne raison à Marine Martin

Le Petit journal

Marine Martin attendait cette décision depuis une douzaine d’années. Cette habitante de Pollestres, épileptique depuis l’âge de 6 ans, a fait condamner la société Sanofi à lui verser, à elle et à ses deux enfants, une indemnité de 285 000 € pour les dommages causés par la Dépakine, cet antiépileptique qu’elle a pris pendant la grossesse de ses deux enfants Salomé et Nathan.

Pour la lanceuse d’alerte de ce scandale : « C’est une très grande victoire, cela faisait 12 ans que j’attendais que mon dossier soit jugé. Sanofi a tout fait pour que mon dossier n’aboutisse pas. Il a demandé des expertises supplémentaires, fait virer un expert. Sanofi s’est acharné sur mon dossier, car je suis la lanceuse d’alerte du scandale du Valproate en France, pour eux il ne fallait absolument pas que je gagne. Ils savent que j’ai plus de 8000 victimes derrière moi, prêtes à suivre.»

Cette décision fait jurisprudence, puisque c’est la première fois que le laboratoire est condamné pour faute de vigilance. Aujourd’hui, cette décision va permettre aux victimes de l’association APESAC basée à Pollestres d’envisager un recours en justice qui leur semblait jusqu’ici impossible. En 2017, Marine Martin avait mis en place avec le gouvernement un fonds d’indemnisation des victimes de la Dépakine, mais bien moins avantageux que les recours judiciaires.

L’association APESAC est la seule association en France à avoir gagné une action de groupe contre le laboratoire Sanofi. Cette nouvelle victoire judiciaire, une de plus, n’est qu’une étape de plus car Sanofi a d’ores et déjà déclaré qu’il ferait appel de la décision. Mais la Lanceuse d’Alerte, Marine Martin, est loin d’être découragée. Elle espère l’ouverture du grand procès pénal Dépakine pour 2026. Pour contacter l’APESAC : contact@apesac.org

Article source : Le tribunal donne raison à Marine Martin

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