Bio Santé La Lettre
Cher(e) ami(e) de la Santé,
Ces visages ne vous disent peut-être rien…
Et c’est là, tout le problème.
Le combat de ces femmes n’a eu qu’un faible retentissement dans les médias “classiques”.
Et pourtant, les Françaises leur doivent beaucoup.
Aujourd’hui, le 8 mars, journée internationale du droit des femmes, il me paraît essentiel de vous parler d’elles.
Ces femmes “ordinaires”… qui ont accompli des choses extraordinaires.
A elles seules, elles ont fait BIEN PLUS pour la santé des femmes que beaucoup de médecins et de chercheurs réunis !
Héroïnes malgré elles, le destin les a forcées à lutter contre des “géants” qu’on croyait invincibles.
Elles s’appellent Marine, Chantal et Emmanuelle.
Et leurs histoires sont bouleversantes.
Trois femmes, trois destins… un même combat
Pour commencer, je vous présente Marine Martin, lanceuse d’alerte sur la “Dépakine.”
Pendant des années, Marine a pris du valproate de sodium, plus connu sous le nom de Dépakine, pour contrôler son épilepsie.
Y compris lorsqu’elle était enceinte…
En 1999 et en 2002, naissent Salomé et Nathan.
Tous deux sont atteints de malformations et de troubles du comportement… Dus à la Dépakine.
Personne, jamais, personne n’a informé la future maman de ce danger.
Pour elle et pour toutes les autres femmes, elle a dénoncé le scandale et fait modifier les conditions de prescription en imposant ce pictogramme sur les boîtes des médicaments :
Ce logo, c’est une victoire, et c’est à Marine Martin qu’on la doit.
Elle a dédié sa vie à ce combat : celui de mieux informer les femmes sur les dangers liés aux médicaments, pour que celles-ci puissent faire des choix éclairés concernant leur santé.
Chantal L’Hoir est engagée dans ce même combat.
Grâce à elle, les malades de la thyroïde peuvent désormais choisir parmi 6 alternatives au Levothyrox !
Mais, il aura fallu beaucoup de courage pour faire plier le laboratoire Merck …
“A ce moment-là, les femmes ont été prises pour des hystériques, des folles !!”
Quand, à 37 ans, Chantal L’Hoir découvre sa maladie d’Hashimoto, elle est rapidement mise sous Levothyrox ; un médicament qui bénéficie d’un quasi monopole pour cette pathologie.
Tout se passe sans problème jusqu’en juin 2017…
Elle est terrassée par une fatigue immense, des crampes, des troubles intestinaux.
Elle est désorientée, ne peut plus conduire et… a même des idées noires.
“A ce moment-là, les femmes ont été prises pour des hystériques, des folles.
J’en veux énormément aux médecins, à leur attitude paternaliste, insensible et indifférente à nos souffrances. »
Depuis, Chantal L’Hoir n’a cessé de se battre pour faire entendre la vérité.
Grâce à cette femme, c‘est désormais prouvé : le laboratoire Merck a modifié la formule du Levothyrox sans prévenir…
Des millions de vies ont été mises en danger, des destins ont été brisés.
Certaines patientes en sont même décédées.
Mais grâce au combat acharné d’une femme, justice a été faite.
En 2019, le laboratoire Merck a été condamné pour homicide involontaire[1].
Cette victoire, vous la devez à Chantal L’Hoir.
Comme elle, Emmanuelle Mignaton est aussi une “lanceuse d’alerte”.
“Ces médecins ont décidé pour moi en taisant le risque. Ils ont confisqué ma vie.”
Emmanuelle est l’une des nombreuses victimes de l’Androcur.
Ce médicament lui a été prescrit pour traiter son endométriose.
Pourtant, il n’a pas été autorisé à être mis sur le marché pour cette indication !
Et bien sûr, personne ne lui a parlé des risques “graves mais rares” liés à ce médicament.
En 2017, ses maux de tête empirent, sa jambe et sa main droite ne “répondent” plus normalement.
Elle n’arrive plus à travailler.
Après une IRM, tout s’éclaire : elle a un méningiome (une tumeur) de la taille d’une orange dans le cerveau…et 4 autres plus petites.
Elle se fera opérer, mais restera aphasique pendant de longs mois avant de retrouver la parole.
“Avec cinq tumeurs au cerveau, j’ai cru ne jamais revoir mes fils[2]”
Son médecin connaissait les dangers mais a jugé bon de ne pas l’en informer : « Oui, je connaissais ce risque grave… mais il était tellement rare que je n’ai pas jugé utile de vous en avertir » lui a-t-il avoué.
“Ces médecins ont décidé pour moi en taisant le risque. Ils ont confisqué ma vie.”
Marine, Chantal, Emmanuelle sont des femmes courageuses qui ont payé le prix fort pour avoir tout simplement voulu se soigner.
Mais hélas, ce ne sont pas des exceptions. Loin de là…
Les femmes prennent plus de médicaments que les hommes.
Or, le risque de développer des effets secondaires graves est deux fois plus élevé chez une femme que chez un homme s’ils prennent le même médicament[3]
Chaque jour, le nombre de femmes victimes du système médical actuel augmente encore et encore….
Ne croyez surtout pas que cela n’arrive qu’aux autres. C’est faux.
Alors en cette journée internationale de lutte pour le droit des femmes, rappelez-vous d’une chose : s’informer, c’est se protéger.
Mesdames, ne vous laissez pas infantiliser par le corps médical.
Vous avez le droit et le pouvoir de décider pour votre santé !
Renseignez-vous le plus possible, pour être en mesure de faire des choix éclairés.
Et bien entendu, je ne peux que vous conseiller de vous tourner le plus possible vers des solutions naturelles…
A votre santé, Mesdames !
Gaspard Frey
PS : Mon amie Pauline Faure lance une lettre d’information entièrement gratuite, consacrée à la santé des femmes de moins de 45 ans : La lettre F.
Elle y partagera des informations inédites sur les dangers liés aux médicaments prescrits aux femmes, mais aussi des solutions naturelles pour prévenir et soigner les maladies qui les touchent directement (infertilité, prévention du cancer, burn out, douleurs chroniques…).
Si vous souhaitez vous inscrire ou inscrire l’une de vos proches et recevoir des informations fiables pour redevenir maîtresse de votre santé, il vous suffit de cliquer ici.
Sources :
[1] https://www.francetvinfo.fr/sante/politique-de-sante/levothyrox-la-qualification-en-homicide-involontaire-est-tres-importante-on-tient-le-bon-bout-pour-l-association-francaise-des-malades-de-la-thyroide_3175411.html
[2] https://medium.com/@lesalerte.e.s/avec-cinq-tumeurs-au-cerveau-jai-cru-ne-jamais-revoir-mes-fils-a43a9c458e67
[3] https://bsd.biomedcentral.com/articles/10.1186/s13293-020-00308-5