France Culture
Selon un article publié cette semaine, les enfants exposés in utero à la Dépakine ne seraient plus les seules victimes puisque les petits enfants présenteraient à leur tour des symptômes similaires à la génération exposée.
C’est l’un des plus gros scandales liés à l’industrie pharmaceutique de ces dernières années : celui de la Dépakine, du nom de ce médicament commercialisé par le laboratoire Sanofi, prescrit pendant un demi-siècle dans le traitement de l’épilepsie chez les femmes enceintes et à l’origine de troubles neuro-développementaux mais aussi de graves malformations chez le fœtus. Or voilà qu’une étude publiée cette semaine vient à présent rendre compte de son impact transgénérationnel. Pour la première fois, une association qui aide les parents victimes de ce scandale sanitaire vient de démontrer que l’effet de la Dépakine pouvait se transmettre à leurs petits-enfants.