France Bleu
C’est à 9 heures ce mercredi que l’audience a commencé devant le tribunal à Paris. L’association APESAC, et sa présidente Marine Martin, habitante de Pollestres (Pyrénées-Orientales), lancent une action de groupe contre le laboratoire français Sanofi.
Cela fait des années que Marine Martin se bat pour les victimes de la Dépakine. La Catalane, habitante de Pollestres, avait rendez-vous ce mercredi matin au tribunal de Paris pour lancer une action commune contre Sanofi. C’est une première. Le laboratoire français est mis en examen pour « homicides involontaires ». « Sanofi n’assume pas ses responsabilités donc nous aidons les victimes à demander réparations parce que nos enfants sont handicapés à vie« , expliquait la présidente de l’Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anti-convulsivant (APESAC), ce mercredi matin sur l’antenne de France Bleu Roussillon.
L’enjeu de l’audience est de savoir si les familles peuvent porter plainte. Ce serait donc une procédure supplémentaire, en attendant le procès.
Si le tribunal donne raison à l’association, les 7.500 victimes accompagnées par l’APESAC pourront contacter le siège de l’association à Pollestres pour participer à l’action de groupe.
« Je suis le grain de sable dans la machine Sanofi. » Marine Martin, présidente de l’APESAC
Source : France Bleu Suzanne Shojaei, France Bleu Roussillon, France Bleu