Le Parisien le 03 Août 2020
Le laboratoire est déjà poursuivi pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires ».
« Ce nouveau chef d’accusation est une très grande victoire pour les familles de victimes de la Dépakine qui ont déposé plainte pour que ces crimes ne restent pas impunis », a déclaré l’Apesac, une association d’aide aux victimes.
Sanofi « conteste »
L’association qui représente 4 000 personnes dont la moitié des enfants malades, avait pris la décision en 2016 d’attaquer le laboratoire en justice.« Sanofi Aventis France a respecté ses obligations d’information et conteste le bien-fondé de ces poursuites », réagit le groupe. Il indique avoir « saisi la chambre de l’instruction afin de contester sa mise en examen » et met en avant le fait que « l’ensemble de ces éléments ne préjuge en rien de la responsabilité du laboratoire ».