BFM avec RMC, le 10 novembre 2020
L’association des victimes de la Dépakine, médicament responsable de malformations du foetus lorsqu’il était donné aux femmes enceintes.
Du nouveau dans l’affaire de la Dépakine. Ce médicament anti-épileptique a été découvert comme responsable de malformations congénitales sur le foetus s’il est pris par une femme enceinte.
« Il faut qu’elles puissent faire leur deuil, soigner les enfants vivants atteints d’autisme dans 40% des cas et qui ont besoin de prise en charge extrêmement coûteuse. J’ai dû m’arrêter de travailler pour m’occuper de mon enfant.La question qu’on se pose toutes c’est ce qui se passera quand on sera plus là, or je rappelle qu’on est des femmes malades épileptiques. Je sais que je ne vivrai pas très longtemps j’ai besoin de mettre mon enfant à l’abri du besoin, j’ai besoin de savoir qui va s’occuper de lui quand je ne serai plus là. »
Ce médicament commercialisé depuis 1967 est utilisée contre l’épilepsie et les troubles bipolaires. Entre 15.000 et 30.000 enfants seraient handicapés à cause de ce médicament.L’ANSM affirme prendre « toute la mesure de la souffrance des victimes et oeuvre depuis plusieurs années afin de limiter l’exposition au valproate des femmes en âge d’avoir des enfants ». Elle « répondra à toute interrogation de la justice afin d’apporter sa pleine et entière contribution à la manifestation de la vérité ».