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Scandale Dépakine : une délégation départementale

La Nouvelle Républic

Aurélien Billy, c’est le papa d’Euphrasie, cette fillette polyhandicapée à plus de 80 % ( Nous l’avions rencontré en septembre 2016 ). Un mal attribué à la Dépakine, un médicament fabriqué par le laboratoire Sanofi que sa mère a pris pendant sa grossesse. Au moins une trentaine de familles seraient touchées par ce scandale sanitaire dans les Deux-Sèvres et la Charente, départements pour lesquels Aurélien Billy assure désormais la représentation de l’ Apesac (Association des parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anticonvulsivant)

 

« Des formulaires continuent d’arriver», indique le nouveau délégué. « Mon rôle consiste à être à l’écoute des familles, les guider dans les démarches à suivre. Toutes les situations sont similaires. »Une réunion annuelle est prévue avec la présidente de l’Apesac, Marine Martin.

Aurélien Billy est le nouveau délégué Deux-Sèvres et Charente de l’association des victimes de la Dépakine, qui touche plus d’une trentaine de familles.

Deux ans pour traiter un dossier

Depuis des années qu’il mène ce combat pour sa fille, Aurélien Billy est devenu un expert de ce dossier qu’il suit scrupuleusement . Dernièrement, la présidente de l’Apesac avait rendez-vous à l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam), avec un comité d’expert ainsi que le directeur de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) afin d’examiner les doléances des familles : « Se pose aujourd’hui une nouvelle difficulté concernant le diagnostic. Le docteur Journel est le seul généticien en mesure de le réaliser, or il part à la retraite. Par ailleurs, les familles expriment leur impatience légitime par rapport à ce fonds d’indemnisation ».Si les premières demandes d’indemnisation ont été déposées, « il faut compter deux ans pour qu’un dossier soit traité », indique Aurélien Billy. « Aucun dossier ne sera donc indemnisé en 2017. »La dotation de 10 millions d’euros du « fonds Dépakine » votée en novembre dernier par le Parlement semble d’ores et déjà largement insuffisante. Le père deux-sévrien a engagé une vraie course contre la montre. Neuf ans 

qu’il bataille pour sa fillette, « or, au bout de dix ans, le délai est prescrit. Dans notre cas, l’avocat va décider s’il va directement à l’Oniam ou s’il engage une procédure au tribunal administratif, ou civil. Il faudra décider à la fin quelle procédure est la plus favorable ».

Par ailleurs, les familles s’interrogent sur les lenteurs de la procédure judiciaire, « il n’y a toujours pas d’avancée un an après l’ouverture d’une information ».L’association envisage enfin de lancer des études de cohortes afin de connaître les effets du médicament sur la troisième génération.
Un rendez-vous a aussi été demandé au ministère de la Santé par les responsables, sans suite.

Source : https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/scandale-depakine-une-delegation-departementale

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