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Santé La Dépakine sur la sellette: la rage des victimes en Loire-Atlantique

Presse Océan 

Médicaments traitant l’épilepsie, la Dépakine et ses formes génériques généreraient des malformations chez le fœtus.

Danger révélé dès 2010 par une étude menée au CHU. Dans ce mémoire de 85 pages, il est mentionné qu’en raison de « risques majeurs, aucune femme enceinte ne doit être exposée à l’acide valproïque. Il faut éviter au maximum la prescription de ce traitement à toutes les petites filles, jeunes femmes, femmes en âge de procréer ».

 

Vivant à Campbon, Elodie Bougane, 33 ans, se bat au quotidien. « De 1998 à 2003, j’étais traitée pour l’épilepsie à la Dékapine de façon intensive. Quand je suis tombée enceinte, mon neurologue m’a assuré qu’il n’y avait aucun souci. Et puis Johan, qui a 13 ans aujourd’hui, est né avec des problèmes cardiaques et d’autres troubles – auditifs, comportementaux, moteurs – sont apparus. Ma première fille n’a rien car je n’étais plus sous traitement. Mais je l’étais de nouveau pour ma deuxième, qui souffre des mêmes maux que Johan. Après j’ai tout arrêté et la dernière n’a rien. L’an passé, une généticienne a officialisé l’information : c’est bien la Dépakine qui est à l’origine des troubles. »

Dossier complet dans Presse Océan ce jeudi 11 août.

 

Source : Presse ocean

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