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Lettre d’information n°14 – février 2019

Bonjour,

Une nouvelle année commence qui sera rude en épreuves, comme vous avez pu le lire dans la presse ou voir à la TV, Sanofi refuse de participer au fond d’indemnisation mis en place à l’ONIAM.

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Lettre d’informations n°14

Février 2019

 
Le mot de la présidente

 

Bonjour,

Une nouvelle année commence qui sera rude en épreuves, comme vous avez pu le lire dans la presse ou voir à la TV, Sanofi refuse de participer au fond d’indemnisation mis en place à l’ONIAM.

 

Malgré la reconnaissance continue de leur responsabilité par les expertises médicales et les autorités de santé, malgré les condamnations en justice et la responsabilité établie du producteur du médicament, le laboratoire SANOFI s’enferre dans le déni de sa responsabilité, ajoutant chaque jour le mépris à l’indécence.

Les familles qui souffrent au quotidien voient les difficultés de prise en charge de leurs enfants malades et lourdement handicapés renforcées par l’attitude méprisante du laboratoire à leur égard.

L’indemnisation de familles se fera. Lors de la mise en place de ce fond j’ai insisté pour que l’État se substitue au laboratoire si celui-ci ne voulait pas payer : c’est ce qui va se passer. L’ONIAM va indemniser les familles et doit, comme le décret le prévoit, se retourner contre Sanofi dans une procédure civile pour récupérer son argent.

 

Vous pouvez compter sur moi, pour vérifier que l’État (ONIAM) entame bien lesdites procédures pour récupérer cet argent. Je travaille en étroite collaboration avec Mme La Député LR Véronique Louwagie sur ce sujet.

 

A ce jour aucune famille n’a encore été indemnisée, les premières familles devraient se voir proposer via l’ONIAM des sommes en avril/mai. Si celles-ci sont d’accord (je rappelle qu’il s’agit d’un processus amiable) les familles devraient être payées en juin, pas avant.

 

Je sais que ce calendrier est long mais courage, on va y arriver.

 Marine Martin, présidente de l’APESAC

 
 
 
Agenda

Vendredi 15 février

Réunion téléphonique avec l’ANSM au sujet des effets transgénérationnels et des dangers des autres antiépileptiques pendant la grossesse.

Samedi 2 mars

Rencontre avec des familles de l’APESAC Bretagne autour d’un goûter convivial.

16h – Crêpes & Cakes, 7 rue frézier 29200 Brest

(inscription obligatoire sur le site de l’APESAC)

 

 

Dimanche 3 mars

Élection de Miss Handi France 2019 

14h – Centre Henri Queffelec, rue de Reichstett 29850 Gouesnou

(ouverture des portes dès 13h)

 

Avec la participation de Paméla Monnier et Jennifer Camara, deux filles dépakine.

 

(inscription obligatoire sur le site de l’APESAC)

 

 

 

Mardi 19 mars :

Marine Martin interviendra à l’Assemblée Nationale à la demande de la députée LR Mme Louwagie dans le cadre du PLFS 2019 et du budget ONIAM alloué aux victimes de la Dépakine. 

 
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Revue de presse

Midi libre, 1er janvier

Les Rennais, 2 janvier

Le Monde, 16 janvier

Sciences et Avenir, 16 janvier

France 3 Bretagne – France TV Info 16 janvier

La République des Pyrénées, 16 janvier

Lyon capitale, 16 janvier

France soir, le 16 janvier

Libération , le 17 janvier

Viva Magazine, le 17 janvier

L’indépendant, le 17 janvier

France 3 Centre Val de Loire, le 17 janvier

France 3, le 17 janvier (article + vidéo)

 

France 3 Auvergne / Rhône Alpes, le 17 janvier

 

Midi Libre, le 17 janvier (vidéo)

 

Paris Match, le 17 janvier

 

France TV Info, le 17 janvier

 

L’Humanité, le 18 janvier

 

France 3 Occitanie (article + vidéo)

 

France 3 Nouvelle Aquitaine, le 18 janvier(vidéo)

 

Le Parisien, le 21 janvier

 

La Semaine du Roussillon, le 22 janvier

 

Lutte ouvrière, le 23 janvier

 

Blog de michelle Meunier, le 21 janvier

 

Rebelle Santé, Février

Accédez à la revue de presse 

 
 
 

Vidéos du mois 

Marine Martin interpelle la ministre de la santé

Sanofi refuse d’indemniser les victimes de la Dépakine à l’ONIAM

Sanofi refuse de participer au fonds d’indemnisation ONIAM Scandale de la Dépakine : le témoignage de Maryline et son fils
Sanofi refuse d’indemniser les victimes : le témoignage de Valérie Sanofi refuse d’indemniser les victimes : le Témoignage de Lucy
 

 

 

 Témoignage : Sanofi, responsable à 100% du handicap de mon fils 

Bonjour Lucy, racontez-nous votre histoire :

J’ai fait ma première crise d’épilepsie à l’âge de 10 ans en regardant la télévision. Mon médecin m’a mise de suite sous Alepsal. Puis quelques années plus tard, je suis passée sous Dépakine chrono 500.

Quand j’ai souhaité avoir un enfant en 1997, j’ai lu la notice que me disait de consulter mon médecin. Il m’a uniquement recommandé de prendre de la spécialfoldine.

Comment s’est passée votre grossesse ?

J’ai eu des douleurs importantes au début et on m’a prescrit une échographie de peur que ce soit une grossesse extra utérine. Puis j’ai été suivi de manière tout à fait classique ni plus, ni moins. Ma posologie de Dépakine a augmenté de 2 cp à 4 cp / jour car j’avais pris du poids.

Comment va votre enfant ?

Nicolas est né en 1998 avec une malformation cardiaque qui a été opérée à 2 ans et demi. L’échographe n’avait rien révélé pendant la grossesse. Après plusieurs diagnostics erronés, de longues années d’attente et des prises en charge non adaptées, le trouble du spectre de l’autisme avec Asperger léger est enfin confirmé. Il a fait une tentative de suicide à l’âge de 12 ans. Il a aussi une surdité à 80%.

Comment avez-vous fait le lien avec le médicament ?

C’est en 2015 sur les réseaux sociaux que j’ai découvert l’APESAC et que j’ai contacté Marine Martin. J’en ai parlé à Nicolas et avec l’aide du cabinet d’avocat nous avons récupéré nos dossiers médicaux . A cause de ses troubles, Nicolas n’a pas pu continuer ses études et il en veut aux médecins et à Sanofi.

Quand avez-vous entamé la procédure à l’ONIAM ?

Notre dossier a été un des premiers déposés en Septembre 2017. C’est l’avocat qui m’a conseillé cette procédure vu les éléments apportés. On y retrouve un courrier d’un épileptologue que mon neurologue avait consulté suite à un projet de grossesse en 2000 qui dit clairement qu’une grossesse ne peut être envisagée sous Dépakine et on ne m’a rien dit, j’enrage.

Avez-vous reçu les éléments du rapport d’expertise?

Nous avons reçu un rapport en Janvier 2018 qui retient tous les troubles de Nicolas en rapport avec la Dépakine (malformation cardiaque , autisme , surdité). Il est écrit noir sur blanc que Sanofi est responsable à 100% des ces altérations.

Comment avez-vous réagi à l’annonce du refus de payer par Sanofi? 

Nous sommes très en colère. Je m’attendais au refus mais j’aurais souhaité qu’ils reconnaissent au moins leurs torts pour m’aider à déculpabiliser. Ils ont foutu en l’air notre famille, nos vies, j’espère que l’état les obligera à payer.

Qu’allez-vous faire maintenant?

Nous devons attendre Avril que l’ONIAM nous propose une indemnisation. Nous arrivons à la fin de la procédure et c’est un soulagement. Beaucoup de portes se ferment pour Nicolas mais il est conscient de ses difficultés. Cet argent , même s’il ne répare rien, va me permettre d’assurer son avenir autrement que le travail en ESAT.

Propos recueillis par Nathalie Orti

 

 
 

 

  

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