Sud Ouest
Misson
Hier, le tribunalde Paris a examiné l’action de groupe de l’Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anti-convulsant. La famille Orti, de Misson, en fait partie
C’est une nouvelle étape dans le combat que mènent les 425 adhérents (chiffre de l’année2020) de l’Apesac contre la Dépakine et son fabricant, le laboratoire Sanofi. En effet, en parallèle des actions individuelles en justice, l’association regroupant les familles de victimes de ce médicament, prescrit pour lutter contre l’épilepsie, a engagé une action de groupe. La Dépakine, non contre-indiquée durant les grossesses, serait responsable de nombreux handicaps d’enfants à la naissance.Hier, le tribunal judiciaire de Paris a examiné cette action pour donner son avis sur sa recevabilité. Il s’agit de la première action de groupe déposée en France dans le domaine de la santé. Nathalie Orti, membre du bureau en charge de la communication, habitante de Misson et mère d’Esteban, victime de la Dépakine, faisait partie des représentants de l’association présents à l’audience. Sur le site Internet de l’association, on retrouve la définition et l’objectif d’une telle action. Elle est lancée «pour obtenir la réparation des préjudices corporels individuels subis par des usagers du système de santé placés dans une situation similaire ou identique et ayant pour cause commune un manquement d’un producteur ou d’un fournisseur de l’un des produits de santé. Elle permet la protection collective des intérêts individuels de chacune des victimes», précise le site. Le délibéré est attendu pour le 15 décembre prochain.
Source : Sud Ouest Julie l’Hostis