Santé Magazine
C’est une première victoire pour ces familles. Elles avaient saisi le tribunal administratif de Montreuil afin de faire reconnaître la responsabilité de l’État. Leurs enfants sont lourdement handicapés, ils ont été exposés à la Dépakine (valproate) pendant la grossesse.
Des risques confirmés
Citée par les médias, Marine Martin, présidente et fondatrice de l’Apesac (Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anti-convulsivant), qui représente 7 500 victimes, estime que ce procès à Montreuil représente « l’aboutissement de plusieurs années de travail ». Cependant, elle rappelle que ce « curseur fixé à 2004, qui exclut 80% des victimes, alors même que les dangers avaient été documentés avant cette date ». Côté indemnisation, 500 dossiers de victimes directes ont été déposés à l’Oniam (Office national d’indemnisation des accidents médicaux), et 1 400 sont en cours de constitution. L’organisme d’indemnisation a déjà proposé un total de 6,5 millions d’euros d’indemnisations aux victimes de la Dépakine.
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