Sud Ouest
La Missonaise Nathalie Orti, victime de la Dépakine, fait partie des familles à avoir porté plainte.
« J’en rêvais, elle l’a fait », salue la mère de famille en parlant du travail de la Catalane, figure de proue du mouvement contre le laboratoire depuis 2011.
« Ça redonne de l’espoir »
« Quel soulagement d’apprendre cette avancée majeure de notre combat. C’est une première reconnaissance de ce qu’ils ont fait. Ils vont désormais devoir se justifier et c’est ce qui compte », scande la Landaise, qui avait pris de la Dépakine pendant sa grossesse, pour soigner son épilepsie.Elle s’était même renseignée auprès de son médecin qui lui avait indiqué qu’il n’y avait aucun danger.
Pourtant, quand son fils Esteban est né, il y a quatorze ans, les mauvaises nouvelles sur sa santé s’étaient succédé, jusqu’à la prise de conscience et de contact avec Marine Martin.
« J’espère que ça encouragera d’autres familles à sortir du silence »
Malgré la longueur des procédures dans ce genre de dossier, la famille Orti a décidé de saisir la justice et fait partie des 37 familles à avoir porté plainte.
« Cette mise en examen, ça nous redonne de l’espoir et un sacré coup de boost. J’espère aussi que ça encouragera d’autres familles à sortir du silence et à se joindre au mouvement. Obtenir un procès comme l’a eu le Médiator, ça reste notre plus grand rêve », conclut Nathalie Orti, plus mobilisée que jamais.