La République des Pyrennées
Le député France Insoumise est arrivé à proximité du site de Sanofi pour écouter salariés et représentants des victimes afin « d’alerter sur ce qui se passe dans le pays à travers l’exemple de Mourenx ».
François Ruffin est arrivé vers 12h15 sur la plateforme qui permet d’accéder à l’usine Sanofi à Mourenx. Il était accompagné d’une quinzaine de militants associatifs et de victimes de la Dépakine. Venu « pour dénoncer le scandale environnemental que génère l’usine en empoisonnant les salariés et riverains », le député France Insoumise (FI) a d’abord tenu à rappeler que la Dépakine « était un médicament utile, qui doit continuer à être produit sur le site », avant de réclamer « plus de transparence de la part de ceux qui le fabrique. »Figure de proue de la France Insoumise à l’Assemblée nationale, où ses interventions s’avèrent souvent tranchantes, Ruffin a dévoilé que le groupe FI allait « proposer des amendements afin d’obtenir plus de transparence dans la composition des médicaments, mais aussi un accès plus facile aux décisions des conseils d’administration des entreprises qui les produisent, sans que cela ne tombe sous le secret des affaires. »
« Ils sont incapables d’indemniser les victimes »
Saignant, celui qui interviendra à la fin d’une tale ronde réunissant salariés du site mourenxois, associations de riverains, Marie-Christine Balasque (médecin à Mourenx depuis 1992), Marine Martin et Nathalie Orti (Apesac), attaque également Sanofi. « Ils ont versé 6,6 milliards d’euros aux actionnaires, soit l’équivalent de 90 Téléthon et à côté de ça, ils sont incapables d’indemniser les victimes. Je suis ici pour alerter sur ce qui se passe dans le pays à travers l’exemple de Mourenx! »