La Semaine du Roussillon
Nous avions suivi le combat de Marine Martin, habitante de Pollestres qui a réussi à faire reconnaître la dangerosité de l’anti-épileptique Dépakine concernant les enfants à naître. Son association APESAC a enfin obtenu du ministère de la santé et de la direction générale de la santé la mise en place d’une filière de soins adaptés, de diagnostic et de prise en charge concernant les enfants victimes de troubles autistiques suite à la prise de la molécule par la mère. Ils seront désormais orientés vers un des six centres de référence maladies rares spécialisés dans les anomalies du développement, ou l’un des cinq centres spécialisés dans le développement cérébral et les déficiences intellectuelles. L’association déplore cependant « que la plupart des généticiens de Centre Hospitalier en France » continuent à refuser de poser le diagnostic « par crainte de représailles du laboratoire concerné. Les familles continuent à souffrir de ce déni de diagnostic. (…) L’APESAC va continuer à se battre pour améliorer la situation des victimes ». L’association a sollicité le tribunal de grande instance de Paris pour que le laboratoire SANOFI soit condamné à consigner 400 millions d’euros pour les futures indemnités des victimes – 4659 personnes selon l’association, dont 143 décédées.
Philippe Becker source : https://www.lasemaineduroussillon.com/2017/06/22/affaire-depakine-filiere-soins/