Dernière avancée en matière d’information des patientes :
Dans le cadre du travail de l’APESAC avec l’ANSM, un QR code va être prochainement apposé sur les boites de tous les médicaments contenant du valproate ou l’un de ses dérivés (valpromide, divalproate de sodium).
Ce QR code renverra vers une page internet officielle pour l’information des patientes sur les risques liés à l’exposition in utero de ces médicaments et réduire le nombre de grossesses exposées au Valproate Dépakine et dérivés, mise en place prévue fin 2020:
Le 12 juin 2018, mise en place de nouvelles mesures suite à la décision finale de la Commission Européenne en renfort avec le dispositif de réduction des risques instauré depuis 2015 en France:
Le valproate est interdit pendant la grossesse et ne doit plus être prescrit aux filles, adolescentes et femmes en âge de procréer (sauf circonstances exceptionelles) : Lire le communiqué conjoint de l ‘Ansm
En Juin 2018 La ré́-évaluation du caractère tératogène des autres antiépileptiques aboutit enfin avec un travail conjoint avec l’ANSM qui donnera lieu à un premièr rapport de Juin 2018 puis à un secon dplus apporfondi en Juin 2019.
Depuis le 21 Mai 2018 les conditions de prescriptions et de délivrances du Valproate de Sodium sont définies par la réglementation de l’Union Européenne et française. Ainsi :
- La Dépakine® La Dépakote® et la Dépamide® sont interdites chez les femmes en âge de procréer, sauf en cas d’échec des autres traitements dans le cas de l’épilepsie.
Si vous rencontrez des difficultés pour obtenir votre protocole de soins, n’hésitez pas à nous le dire en nous écrivant à contact@apesac.org, nous alertons les autorités de santé.
Qui peut me prescrire de la Dépakine®, Dépakote®, Dépamide® ?
Seuls les médecins spécialistes : pédiatres, neurologues et psychiatres ont le droit de prescrire de la Dépakine®, Dépakote®, Dépamide® et leurs génériques.
Mon médecin généraliste pourra-t-il continuer à me prescrire de la Dépakine®, Dépakote®, Dépamide® ?
Non. Il aura le droit de faire des renouvellements d’ordonnances. Mais je devrai aller voir mon médecin spécialiste tous les ans.
Comment obtenir de la Dépakine®, Dépakote®, Dépamide® ?
A la pharmacie, à condition de présenter le protocole d’accord de soins signé en plus de l’ordonnance ainsi que sa carte patient. Un livret d’informations devra aussi vous avoir été remis (à télécharger ci-dessous).
Et si je ne veux pas d’enfants ?
Je dois respecter la réglementation européenne : les accidents peuvent arriver, même sous contraceptif, chez la jeune fille comme chez la femme plus âgée.
L’Apesac a rendu obligatoire l’apposition de logos très clairs sur les boites Depakine, Depakote, Depamide, et tous les génériques contenant du Valproate :
- Traitement par les spécialités Dépakine® (valproate de sodium), Depakine Chrono® (valproate de sodium + acide valproïque), Micropakine® (valproate de sodium + acide valproïque) et génériques à base de valproate de sodium- Dépakote- Dépamide – Mise à jour (17/12/2021) Brochure d’information pour la patiente et/ou son représentant légal
- Formulaire d’accord de Soin (17/12/2021)
- Carte patiente à remettre systématiquement à votre patiente ou à son représentant (17/12/2021)
- Traitement des patientes épileptiques par les spécialités Dépakine® (valproate de sodium), Depakine Chrono® (valproate de sodium + acide valproïque), Micropakine® (valproate de sodium + acide valproïque) et génériques à base de valproate de sodium – Guide pour les médecins prescripteurs (17/12/2021)
- Feuillet Pharmacien, Les étapes clés de la dispensiation du Valproate et de ses dérivés (17/12/2021).
En effet, le décret n°2017-550 ayant pour objet les conditions et modalités d’apposition d’un pictogramme sur le conditionnement extérieur de médicaments ou produits à effets tératogènes ou foetotoxiques a été instauré le 14 avril 2017 grâce au travail quotidien de l’APESAC. Un nouveau décret est venu renforcer l’interdiction de prescription du valproate chez les femmes enceintes par l’arrêté du 28 juin 2018
L’APESAC après plusieurs réunions au Ministère de la santé ainsi qu’à l’ANSM a demandé que plusieurs études soient diligentées pour connaître le nombre de victimes de la Dépakine. Voici pour l’instant les données fournies par la CNAM :
- Exposition à l’acide valproïque et ses dérivés au cours de la grossesse en France de 2007 à 2014 : résultats de l’étude observationnelle sur les données du SNIIRAM (24 août 2016)
- Exposition à l’acide valproïque et ses dérivés au cours de la grossesse en France de 2007 à 2014 : une étude observationnelle sur les données du SNIIRAM – Rapport d’étude (24 août 2016)
- Exposition à l’acide valproïque et ses dérivés au cours de la grossesse en France de 2007 à 2014 : une étude observationnelle sur les données du SNIIRAM – Synthèse (24 août 2016)
- Exposition in utero à l’acide valproïque et aux autres traitements de l’épilepsie et des troubles bipolaires et risque de malformations congénitales majeures (MCM) en France – Synthèse (juillet 2017)
- Exposition in utero à l’acide valproïque et aux autres traitements de l’épilepsie et des troubles bipolaires et risque de malformations congénitales majeures (MCM) en France – Synthèse – Juillet 2017 (actualisation de la version d’avril 2017)
- Exposition in utero à l’acide valproïque et aux autres traitements de l’épilepsie et des troubles bipolaires et risque de malformations congénitales majeures (MCM) en France – Rapport (Juillet 2017)
- Rapport de l’ANSM-CNAM du 22 juin 2018 en cliquant sur ce lien : Risque de troubles neuro-développementaux précoces (avant l’âge de 6 ans) associé à l’exposition in utero à l’acide valproïque et aux autres traitements de l’épilepsie en France