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L’ANSM Lance une campagne d’information sur Médicament et Grossesse

L’Agence nationale de sécurité du médicament explique que prendre des médicaments… ou les arrêter subitement pendant sa grossesse peut avoir des effets dramatiques. Elle a lancé 2 juin 2021, une campagne de sensibilisation sur la santé publique. Elle vise les femmes enceintes et leur prise de médicaments. Car arrêter subitement un traitement contre l’épilepsie ou le diabète peut s’avérer dramatique pour une future mère. 

7 femmes sur 10 pas assez informées

Car visiblement, les Françaises n’ont pas encore les bons réflexes. Un sondage de l’Institut Viavoice* dévoile que seulement 3 sur 10 se déclarent suffisamment informées sur les risques liés à la prise de médicaments pendant la grossesse. « Si vous regardez le tabac ou l’alcool, nous sommes à 7 femmes sur 10, nuance Christelle Ratignier-Carbonneil, la directrice de l’ANSM. Il y a donc une marge de progression… »

En effet, « 89 % des femmes qui ont un projet de grossesse font de l’automédication, 36 % des femmes enceintes pour la première fois, 48 % pour une deuxième grossesse et plus », précise Amandine Messina, de l’Institut Viavoice. Autre souci : les femmes qui prennent un traitement durable prescrit sur ordonnance sont 17 % à l’arrêter durant leur grossesse, dont 29 % sans en parler à un médecin.

Un message nuancé pour une utilisation individualisée

Or, avaler un cachet comme un Tic Tac pour soulager les nausées, les insomnies ou les chutes de tension peut avoir des conséquences sur le bébé à naître. « En France, la consommation de médicaments est banalisée, regrette Céline Mounier, directrice de la surveillance de l’ANSM. En moyenne, on prescrit 9 médicaments pendant les neuf mois de grossesse. » Quand dans d’autres pays, on plafonne à deux. « Nous avons axé la campagne sur 4 règles d’or : préparer sa grossesse avec un soignant, pas d’automédication, ne jamais arrêter seule un traitement prescrit, et enfin informer tous les professionnels de santé qui vous suivent de sa grossesse. En général, on va penser à la sage-femme, mais moins au dentiste, au pharmacien… »

« L’objectif n’est pas de diaboliser le médicament, prévient Christèle Ratignier-Carbonneil. Mais pendant la grossesse, on attend avant d’en prendre et on échange avec son médecin, son pharmacien, sa sage-femme pour décider ensemble de la conduite à tenir. »

Un message nuancé, donc…

Voici quelqu’un des documents de cette campagne d’information et de prévention que vous pouvez télécharger en cliquant sur le lien ci dessous :

RDV également sur le site de l’ANSM en cliquant ICI

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