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Une étude pointe les possibles effets de la Dépakine sur les générations suivantes

Le Télégramme

Réalisée avec les données de l’Apesac, une étude récente s’inquiète des effets « transgénérationnels » de la Dépakine. L’épidémiologiste Catherine Hill a publié sur le sujet en décembre 2021.

L’épidémiologiste de renom Catherine Hill s’intéresse de près, depuis plusieurs années, au valproate de sodium. Elle a publié, en décembre 2021, une étude sure « l’impact transgénérationnel de la DépakINE

L’épidémiologiste de renom Catherine Hill s’intéresse de près, depuis plusieurs années, au valproate de sodium. Elle a publié, en décembre 2021, une étude sur « l’impact transgénérationnel de la Dépakine », dans la revue médicale Birth Defects Research. (Catherine Hill)

La Dépakine pourrait avoir des effets négatifs sur les générations suivantes, selon l’Association de familles victimes Apesac. Pour étayer ces affirmations, l’Apesac a réalisé une étude en interrogeant 108 membres de l’association qui avaient été exposés au valproate in utero (85 femmes et 23 hommes). L’épidémiologiste réputée Catherine Hill a analysé ses chiffres, et publié son étude dans la revue médicale Birth Defects Research, fin décembre 2021.

« On a vu que les personnes exposées in utero au valproate de sodium (F1) ont, adultes, des enfants (F2) atteints de malformations et/ou de troubles neurodéveloppementaux. C’est donc la sec- onde génération qui est ici atteinte », mentionne Catherine Hill, qui se penche sur la surveillance des effets indésirables des médicaments, depuis l’affaire du Mediator.

« Rester à comparer et mesurer les risques »

Les 108 adultes interrogés ont eu 187 enfants au total. Sur ces 187 enfants,qui n’ont pas eux-mêmes été exposés au valproate, près du quart (23) présentent en effet des malformations (mains ou pieds, coeur, reins…) et près de la moitié (88) des troubles neurodéveloppementaux (autisme, problèmes psychomoteurs, déficit d’attention…), certains cumulant les deux.

« Il faudra encore une vérification de tous les diagnostics et analyser un groupe d’enfants, dont les parents n’ont pas été exposés, pour comparer et mesurer les risques », termine Catherine Hill. La scientifique signale que des médecins « continuent aujourd’hui à prescrire du valproate de sodium à des femmes qui sont à risque de grossesse, ce qui fait courir un risque énorme aux enfants. Le plus grave est que sur les 269 grossesses exposées en France en 2019, il y a encore des femmes bipolaires, pour lesquelles il existe beaucoup de traitements alternatifs », termine-t- elle.

SOURCE : Le Télégramme

 

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