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C’est un jour important pour les victimes de la Dépakine. Ce médicament prescrit pour les troubles bipolaires présente un risque élevé de malformations congénitales sur le fœtus. Le groupe pharmaceutique Sanofi est mis en examen.
La dépakine est un médicament comprenant du valproate de sodium. Utilisé et prescrit pour lutter contre les troubles bipolaires, il peut malheureusement, s’il est pris par des femmes enceintes, entraîner des malformations chez le fœtus. Des malformations entrainant des troubles du comportement et des cas d’autisme. Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), pas moins de 14 000 femmes ont été « exposées » durant leur grossesse entre 2007 et 2014.
Grâce au travail intensif de l’association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anticonvulsivant, l’Apesac, qui accompagnes les familles victimes, l’enquête connait un nouveau rebondissement aujourd’hui avec la mise en examen du groupe pharmaceutique Sanofi, qui commercialisait cet antiépileptique. Une procédure lancée pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires ».
Une victoire pour les familles
Cette mise en examen est une grande nouvelle à la fois pour l’association, mais aussi et surtout pour les victimes, mère et enfants. RTS s’est entretenu avec une mère de famille concerné par le scandale de la Dépakine.
Alexandra Vidal, déléguée de l’APESAC dans les Pyrénées-Orientales
Source : RTS
