Dans la presse en 2019

Sanofi refuse d'indemniser les victimes de la Dépakine, l'association des victimes créée dans les P.-O. s'en indigne

L'indépendant 

L'association des victimes de la Dépakine (APESAC), constituée dans les Pyrénées-Orientales, s'indigne de l'attitude du laboratoire pharmaceutique.

L'Association de victimes de cet anticonvulsivant, APESAC, fondée et présidée par la Catalane Marine Martin, a réagi dans un communiqué. Et elle ne mâche pas ses mots, pointant une "attitude scandaleuse" de Sanofi, et en appelant à l'Etat.

"Malgré la reconnaissance continue de leur responsabilité par les expertises médicales et les autorités de santé, malgré les condamnations en justice et la responsabilité établie du producteur du médicament, le laboratoire Sanofi s’enferre dans le déni de sa responsabilité, ajoutant chaque jour le mépris à l’indécence. L’APESAC qui défend les victimes de la Dépakine et en recense à ce jour plus de 6 400, est révoltée mais pas étonnée par cette attitude scandaleuse. En effet depuis la révélation de ce scandale sanitaire par Marine Martin en 2011, Sanofi a usé de toutes les manœuvres possibles pour décourager les procédures judiciaires, fuir ses responsabilités et empêcher le processus d’indemnisation.""Nous ne lâcherons rien"

Les familles qui souffrent chaque jour voient les difficultés de prise en charge de leurs enfants malades et lourdement handicapés renforcées par l’attitude méprisante du laboratoire à leur égard. L’indemnisation de leur préjudice est la condition de la mise en place d’une prise en charge efficace des victimes,ce n’est pourtant pas à la solidarité nationale de l’assumer, mais bien au producteur du médicament qui a causé tant de dégâts. Il est grand temps que l’État réagisse et demande au laboratoire d’assumer ses responsabilités. Nous ne baisserons pas les bras, nous ne lâcherons rien".

Source : L'indépendant